Désir d'infini: Des chiffres, des univers et des hommes
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Détails de Désir d'infini: Des chiffres, des univers et des hommes
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| Titre du livre | Désir d'infini: Des chiffres, des univers et des hommes |
| Auteur | Xuan Thuan Trinh |
| ISBN-10 | 2213635110 |
| Date de sortie | 2013-05-15 |
| Catégorie | Sciences humaines |
| Nom de fichier | désir-d-39-infini-des-chiffres-des-univers-et-des-hommes.pdf |
| Taille du fichier | 21.66 (La vitesse du serveur actuel est 29.55 Mbps |
Xuan Thuan Trinh Désir d'infini: Des chiffres, des univers et des hommes texte pdf - Désir d'infini: Des chiffres, des univers et des hommesRang parmi les ventes Amazon: #70796 dans LivresPublié le: 2013-05-15Langue d'origine: FrançaisDimensions: 9.25" h x 1.06" l x 6.02" L, Reliure: Broché400 pagesPrésentation de l'éditeurL’infini est le sujet le plus vaste que l’imagination puisse embrasser. Il a de tout temps fasciné les hommes, qu’ils soient artistes, philosophes ou scientifiques. Mais l’infini se manifeste-t-il vraiment dans la réalité physique, ou est-il seulement un concept de notre imagination, comme le pensait Aristote ?Des artistes comme Escher, des écrivains comme Borges ont tenté de le représenter, mais c’est Georg Cantor qui assoit fermement l’infini dans le paysage des mathématiques et nous dévoile ses propriétés étranges et magiques.L’univers est, par excellence, le lieu où l’infini se manifeste. Dans un univers infini, nous serions confrontés au paradoxe de l’éternel retour, où chacun de nous posséderait un nombre infini de sosies. Les avancées en physique de ces dernières décennies ont donné au mot « infini » un sens nouveau. Il se réfère non seulement à notre univers, mais aussi à une infinité d’univers parallèles, le tout formant un vaste et fantastique « multivers ».A ces sujets vertigineux, Trinh Xuan Thuan apporte ses réflexions avec la pédagogie lumineuse, à la fois scientifique, philosophique et poétique qui lui est coutumière et qui a fait le grand succès de La Mélodie secrète, du Chaos et l’Harmonie, et, plus récemment, du Cosmos et le Lotus.Trinh Xuan Thuan est né à Hanoi, au Vietnam. Il a étudié au California Institute of Technology (Caltech) et à l’université de Princeton aux Etats-Unis où il a obtenu un doctorat en astrophysique. Depuis 1976, il est professeur à l’université de Virginie. Il a reçu en 2009 le prix Kalinga de l’Unesco, et, en 2012, le prix mondial de la fondation Simone et Cino del Duca pour l’ensemble de son œuvre de vulgarisation scientifique en langue française.Biographie de l'auteurTrinh Xuan Thuan est né à Hanoi, au Vietnam. Il a étudié au California Institute of Technology (Caltech) et à l'université de Princeton aux Etats-Unis où il a obtenu un doctorat en astrophysique. Depuis 1976, il est professeur à l'université de Virginie. Il a reçu en 2009 le prix Kalinga de l'Unesco, et, en 2012, le prix mondial de la fondation Simone et Cino del Duca pour l'ensemble de son oeuvre de vulgarisation scientifique en langue française.
Catégories : Sciences humaines
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Vous trouverez ci-dessous les commentaires du lecteur après avoir lu Désir d'infini: Des chiffres, des univers et des hommes. Vous pouvez considérer pour votre référence.4 internautes sur 5 ont trouvé ce commentaire utile.Le silence des espaces infinisPar HOANG THUY DUNGL’univers est-il fini ou infini ? TXT répond à la question en passant en revue toutes les théories cosmologiques afférentes, de Tycho Brahé à la théorie du Big Bang.Depuis l’antiquité, on s’est posé la question. Les Grecs n’aimait pas trop l’idée de l’infini. Mais si l’univers est fini, peut-on se demander comme Archytas de Tarente (428-347) qui raisonnait ainsi : « Supposons que l’univers possède un bord. Si je suis tout près de ce bord, puis-je allonger la main au-delà de ce bord ? Et, si je le peux, il doit exister un espace au-delà des limites de l’univers. Il doit donc exister un nouvel espace, au-delà de la sphère extérieure des étoiles. Et, s’il existe toujours un nouvel espace au-delà du bord, l’espace doit s’étendre indéfiniment. » ? S’il est infini, cet infini est-il « actuel » comme le pense Aristote, ou est-il strictement « potentiel » lui déniant toute existence physique pour le confiner à la sphère mathématique ?Cantor échoua dans sa démonstration de son hypothèse d’un infini actuel, que Paul Cohen expliquera pourquoi elle n’était pas en l’état démontrable à partir des axiomes de la théorie des ensembles, confirmée par la théorème d’incomplétude de Gödel selon laquelle la cohérence d’un système ne peut être démontrée sur la seule base des axiomes qu’il contient et qu’il faut en sortir pour trouver la bonne.Mais si l’univers est infini, pourquoi la nuit est-elle noire ? Pour Kepler qui rejetait l’idée d’un univers infini, elle est noire, sans quoi nous aurions toujours été en plein jour et la noirceur de la nuit eût été incompréhensible puisque l’infinité des étoiles devrait émettre une lumière permanente. Ce en quoi il se trompe, et Edgar Poe, par une géniale intuition poétique, anticipe sur la théorie du Big Bang en expliquant la nuit noire par le fait que l’univers est encore en pleine expansion et qu’il n’y a pas encore assez d’étoiles pour remplir le ciel de lumière. Cependant, la théorie du Big Bang dans un univers inflationniste laisse subsister des zones d’ombres. En procédant au recensement du contenu de l’univers ( 0,5% de matière lumineuse, 4,5% de matière noire ordinaire, 24% de matière noire exotique et 71% d’énergie noire), on s’est aperçu que l’univers a juste la densité critique, que sa géométrie est plate et sa courbure nulle. Ce qui signifie que l’univers peut être aussi bien fini qu’infini. Tout dépend de sa topologie. S’il est infini, et comme il existe seulement un nombre fini de particules de matière, leurs combinaisons doivent tôt ou tard se répéter dans un univers infini, il existerait, comme l’avaient pressenti Nietzsche et Blanqui, un nombre infini de sosies de nous tous dans des mondes parallèles selon le paradoxe de l’éternel retour.L’infini a pris une tournure encore plus vertigineuse avec l’introduction en mécanique quantique des univers parallèles qui bifurquent,comme dans le roman de Borges, mais aussi le multivers inflationnaire qui contient une infinité d’univers- bulles , avec les univers-branes, et avec celui des univers holographiques. Mais ces théories souffrent du défaut de ne jamais pouvoir être vérifiées, et risquent de verser dans la métaphysique. Selon les Veda, c’est Brahman qui a rêvé l’univers, et chacune de ses respirations constitue la durée d’existence d’un univers, de sa naissance à sa destruction, offrant ainsi une troublante analogie avec l’univers-branes, dont chaque collision donne naissance à un monde.Une lecture qui laisse rêveur.
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